Obésité: Causes, Symptômes et Traitements Efficaces

obésité est une pathologie qui touche le monde entier

Table des matières

Comprendre l’obésité

L’obésité, souvent associée au surpoids, est une maladie chronique caractérisée par une accumulation excessive de graisse corporelle. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 2016, plus de 1,9 milliard d’adultes étaient en surpoids, dont 650 millions étaient obèses.

Ce chiffre a presque triplé depuis 1975. L’obésité est un problème de santé publique majeur, car elle est associée à un risque accru de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer.

L’obésité est généralement causée par un déséquilibre entre les calories consommées et les calories brûlées. Les facteurs contribuant à l’obésité comprennent un régime alimentaire riche en graisses et en sucre, un manque d’activité physique, des facteurs génétiques, certains problèmes de santé, certains médicaments et des facteurs sociaux et environnementaux.

La lutte contre l’obésité nécessite une approche multifactorielle qui comprend des modifications du régime alimentaire, de l’activité physique et du comportement, ainsi que, dans certains cas, des médicaments ou une chirurgie.

L’obésité peut entrainer des chutes graves qui peuvent être prévenus avec des bracelets de téléassistance

L’obésité, une maladie aux multiples conséquences

L’obésité a de nombreuses conséquences sur la santé. Elle est associée à un risque accru de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer. Selon l’OMS, l’obésité est responsable de 3,4 millions de décès chaque année dans le monde. En plus de ces conséquences sur la santé physique, l’obésité peut également avoir des conséquences sur la santé mentale. Elle est associée à un risque accru de dépression, d’anxiété et d’autres troubles de la santé mentale. L’obésité peut également avoir un impact sur la qualité de vie, en limitant la mobilité et en augmentant le risque de discrimination et de stigmatisation.

Mesurer l’excès de masse grasse

La mesure de l’excès de masse grasse est un élément clé du diagnostic de l’obésité. L’indice de masse corporelle (IMC) est l’outil de mesure le plus couramment utilisé. Il est calculé en divisant le poids d’une personne (en kilogrammes) par le carré de sa taille (en mètres). Selon l’OMS, un IMC de 25 à 29,9 indique un surpoids, tandis qu’un IMC de 30 ou plus indique une obésité. Cependant, l’IMC n’est pas un indicateur parfait de l’excès de masse grasse. Il ne tient pas compte de la répartition de la graisse corporelle et peut donc sous-estimer l’excès de masse grasse chez les personnes âgées et surestimer l’excès de masse grasse chez les personnes musclées. D’autres méthodes de mesure de l’excès de masse grasse comprennent la mesure de la circonférence de la taille, l’impédance bioélectrique et la densitométrie par rayons X à double énergie.

Des causes multiples

L’obésité est une maladie complexe avec de multiples causes, impliquant une interaction de facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux. Le surpoids, une condition préalable à l’obésité, est largement répandu, l’OMS estimant que le nombre de personnes en surpoids a triplé depuis 1975. Les facteurs génétiques contribuent à l’obésité, avec environ 40 à 70% de la variabilité de la graisse corporelle attribuée à ces facteurs. Les facteurs environnementaux et comportementaux, tels que le régime alimentaire et l’exercice physique, jouent également un rôle clé. L’augmentation rapide du surpoids et de l’obésité suggère que la malbouffe, combinée à une diminution de l’exercice physique, est un facteur majeur.

Le plan national de prévention

Le plan national de prévention de l’obésité en France vise à réduire l’incidence du surpoids et de l’obésité. Le plan comprend des initiatives pour promouvoir une alimentation saine et une activité physique régulière, ainsi que des efforts pour améliorer l’accès à des soins de santé de qualité pour les personnes en surpoids ou obèses. La nutrition est un élément clé de ce plan, avec des efforts pour encourager la consommation d’aliments sains et réduire la consommation de malbouffe. Malgré ces efforts, le surpoids et l’obésité restent un problème majeur en France, avec environ 15% de la population adulte obèse en 2016.

Les enjeux de la recherche

La recherche sur l’obésité est cruciale pour comprendre les causes de cette épidémie et pour développer des stratégies de prévention et de traitement efficaces. Les enjeux de la recherche sur l’obésité comprennent l’identification des facteurs de risque génétiques et environnementaux, l’étude des mécanismes biologiques sous-jacents à l’obésité, et l’évaluation de l’efficacité des interventions de prévention et de traitement. En 2018, la France a consacré environ 1,5 milliard d’euros à la recherche sur l’obésité, soulignant l’importance de cette question pour la santé publique. Les complications de l’obésité, telles que le diabète et la maladie cardiaque, sont également des domaines clés de la recherche.

Recrutement et maturation des adipocytes

Le recrutement et la maturation des adipocytes, ou cellules graisseuses, sont des processus clés dans le développement de l’obésité. Les adipocytes sont recrutés à partir de cellules souches et mûrissent pour stocker la graisse corporelle en excès. Cependant, lorsque la capacité de stockage des adipocytes est dépassée, la graisse corporelle peut s’accumuler dans d’autres tissus, conduisant à l’obésité et à ses complications, telles que le diabète et la maladie cardiaque. En 2019, une étude a montré que le nombre d’adipocytes chez l’adulte est relativement stable, suggérant que l’obésité pourrait être due à une augmentation de la taille des adipocytes plutôt qu’à une augmentation de leur nombre.

Rôle de l’épigénétique dans l’obésité

L’épigénétique, domaine qui étudie les modifications de l’expression des gènes sans modification de la séquence d’ADN, joue un rôle crucial dans le surpoids et l’obésité. Les facteurs épigénétiques peuvent influencer le développement du surpoids en modifiant l’expression des gènes associés à la régulation de l’appétit et du métabolisme de la graisse corporelle. Des études ont montré que les modifications épigénétiques peuvent être héritées d’une génération à l’autre, ce qui peut contribuer à l’augmentation de l’incidence du surpoids et de l’obésité. L’exposition à certains facteurs environnementaux pendant la grossesse peut entraîner des modifications épigénétiques qui augmentent le risque de surpoids chez l’enfant. Par ailleurs, des études ont montré que l’alimentation, notamment la consommation de malbouffe, peut influencer l’épigénétique et donc jouer un rôle dans le développement du surpoids. Par exemple, une alimentation riche en graisses peut entraîner des modifications épigénétiques qui augmentent le risque de surpoids.

Rôle du système nerveux central et de l’horloge biologique

Le système nerveux central (SNC) et l’horloge biologique jouent un rôle essentiel dans la régulation de la prise alimentaire et du métabolisme de la graisse corporelle, deux facteurs clés dans le développement du surpoids et de l’obésité. Le SNC régule la sensation de faim et de satiété, et des dysfonctionnements de ce système peuvent conduire à une consommation excessive de malbouffe et à une augmentation du stockage de la graisse corporelle. L’horloge biologique, qui régule les rythmes circadiens, influence également le métabolisme de la graisse corporelle. Les perturbations de l’horloge biologique, comme le travail de nuit ou le décalage horaire, peuvent perturber les rythmes circadiens et entraîner une prise de poids. De plus, des études ont montré que le manque de sommeil, qui est une forme de perturbation de l’horloge biologique, est associé à une augmentation du risque de surpoids.

Et le microbiote intestinal ?

Le microbiote intestinal, qui est l’ensemble des micro-organismes présents dans l’intestin, joue également un rôle dans le surpoids et l’obésité. Des études ont montré que les personnes en surpoids ont un microbiote intestinal différent de celui des personnes de poids normal. Ces différences peuvent affecter le métabolisme de la graisse corporelle et contribuer au surpoids. Par exemple, certaines bactéries intestinales peuvent augmenter l’efficacité de l’extraction de l’énergie des aliments, ce qui peut conduire à une prise de poids. De plus, le microbiote intestinal peut influencer la régulation de l’appétit en modifiant la production de certaines hormones qui signalent la satiété au cerveau. Ainsi, une modification du microbiote intestinal pourrait être une stratégie potentielle pour la prévention et le traitement du surpoids.

L’obésité dans le monde

L’obésité, définie par une accumulation excessive de graisse corporelle, est une préoccupation mondiale croissante. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rapporte que 2,8 millions de personnes meurent chaque année en raison du surpoids ou de l’obésité. En 2016, plus de 1,9 milliard d’adultes, soit 39% de la population adulte mondiale, étaient en surpoids. Parmi eux, 650 millions souffraient d’obésité. L’obésité et le surpoids chez les enfants sont également en augmentation. En 2019, 38,2 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses. En 2016, plus de 340 millions d’enfants et d’adolescents âgés de 5 à 19 ans étaient en surpoids ou obèses. L’obésité infantile, souvent due à une mauvaise nutrition et à un manque d’exercice physique, augmente le risque de développer des maladies comme le diabète et les maladies cardiaques à l’âge adulte.

Au niveau mondial

Depuis 1975, l’obésité a presque triplé à l’échelle mondiale. En 2016, 39% des adultes âgés de 18 ans et plus étaient en surpoids, et 13% étaient obèses. L’obésité est plus répandue chez les femmes que chez les hommes, avec 15% des femmes adultes obèses contre 11% des hommes adultes. L’obésité n’est plus seulement un problème des pays à revenu élevé. Elle est en augmentation dans les pays à revenu faible et moyen, en particulier en milieu urbain. Cette augmentation est principalement due à une transition vers un régime alimentaire riche en graisses, en sucre et en sel, et à une diminution de l’activité physique. La malbouffe joue un rôle majeur dans cette épidémie d’obésité. La prévalence de l’obésité est également en augmentation chez les enfants et les adolescents dans les pays à revenu faible et moyen. En 2016, environ 18% des enfants et des adolescents de 5 à 19 ans étaient en surpoids, et plus de 340 millions étaient obèses. Cette tendance est particulièrement préoccupante, car l’obésité durant l’enfance et l’adolescence peut avoir des conséquences graves sur la santé à l’âge adulte.

Pays développés

Dans les pays développés, l’obésité est un problème majeur de santé publique. Aux États-Unis, par exemple, plus d’un tiers des adultes sont obèses. En Europe, le Royaume-Uni a le taux d’obésité le plus élevé, avec près de 28% de la population adulte obèse. En France, le taux d’obésité est d’environ 17%. Les pays développés ont mis en œuvre diverses stratégies pour lutter contre l’obésité, notamment des programmes d’éducation à la nutrition, des politiques fiscales pour encourager la consommation d’aliments sains et la pratique de l’exercice physique, et des interventions chirurgicales pour les cas d’obésité sévère. Cependant, malgré ces efforts, l’obésité continue d’augmenter dans de nombreux pays développés, soulignant la nécessité d’intensifier les efforts pour prévenir et traiter cette maladie. L’obésité dans les pays développés est également un problème économique majeur. Elle coûte des milliards de dollars chaque année en soins de santé et en perte de productivité. De plus, les personnes obèses ont tendance à avoir une espérance de vie plus courte et une qualité de vie inférieure à celles des personnes de poids normal. Par conséquent, il est essentiel de mettre en œuvre des stratégies efficaces pour prévenir et traiter l’obésité.

Pays en développement

Dans les pays en développement, l’augmentation du surpoids et de la graisse corporelle est alarmante. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 70% des personnes avec un excès de graisse corporelle, une condition souvent liée à l’obésité, vivent dans des pays à faible ou moyen revenu. L’urbanisation rapide et le changement des modes de vie, y compris une augmentation de la consommation de malbouffe, ont contribué à une augmentation de l’incidence du surpoids et du diabète dans ces régions. L’industrialisation croissante a conduit à une augmentation de la consommation d’aliments transformés, riches en sucre, en sel et en graisses saturées, favorisant l’augmentation de la graisse corporelle. Parallèlement, une diminution de l’exercice physique due à l’urbanisation rapide, la mécanisation du travail et l’augmentation du temps passé devant les écrans a exacerbé le problème. Pour lutter contre l’obésité et le surpoids dans les pays en développement, des politiques de santé publique sont nécessaires. Ces politiques pourraient inclure des initiatives pour promouvoir la nutrition et l’alimentation saine, encourager l’exercice physique régulier, et sensibiliser le public aux risques de la malbouffe et du manque d’exercice physique.

Prévention et traitement de l’obésité

La prévention de l’obésité, du surpoids et de l’accumulation excessive de graisse corporelle est une priorité de santé publique. Plus de 650 millions de personnes étaient obèses en 2016, selon l’OMS. La prévention de l’obésité nécessite une approche multifactorielle qui comprend des interventions individuelles et communautaires, la promotion d’une nutrition adéquate et d’un régime alimentaire sain, l’encouragement à l’exercice physique et la réduction de la consommation de malbouffe. Le traitement de l’obésité comprend généralement une combinaison de modifications du régime alimentaire, d’exercice physique et de modifications du comportement. Dans certains cas, des médicaments peuvent être nécessaires pour contrôler le diabète et les maladies cardiaques associées à l’obésité. Il est essentiel de travailler avec des professionnels de la santé pour développer un plan de traitement individuel. La recherche a montré que le traitement de l’obésité peut réduire le risque de nombreuses maladies chroniques, dont les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et certains types de cancer. Il est donc crucial de mettre en œuvre des stratégies de prévention et de traitement efficaces pour lutter contre l’épidémie d’obésité.

Obésité infantile

L’obésité infantile est une préoccupation majeure de santé publique. Selon l’OMS, plus de 41 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses en 2016. Les enfants obèses sont plus susceptibles de rester obèses à l’âge adulte et de développer des maladies non transmissibles comme le diabète et les maladies cardiaques à un âge plus jeune. Les facteurs contribuant à l’obésité infantile comprennent une alimentation malsaine, un manque d’activité physique et des facteurs génétiques. Les interventions pour prévenir l’obésité infantile peuvent inclure des initiatives pour promouvoir une alimentation saine et une activité physique régulière chez les enfants, ainsi que des programmes d’éducation à la santé pour les parents. La recherche a montré que la prévention de l’obésité infantile peut avoir des avantages à long terme pour la santé. Par conséquent, il est crucial de mettre en œuvre des stratégies de prévention de l’obésité infantile efficaces pour protéger la santé des enfants à l’avenir.

Politiques de prévention

L’importance des politiques de prévention dans la lutte contre le surpoids et l’obésité est indéniable. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 39% des adultes étaient en surpoids en 2015, une condition souvent associée à une augmentation de la graisse corporelle. Pour prévenir le surpoids, l’OMS recommande une série de politiques, notamment une augmentation de la consommation d’aliments sains comme les fruits et légumes, et une réduction de la consommation de malbouffe riche en graisses saturées, sucres et sel. En France, le Plan National Nutrition Santé (PNNS) a été mis en place pour promouvoir une nutrition adéquate et un exercice physique régulier afin de prévenir le surpoids et les maladies associées, comme le diabète et la maladie cardiaque. Malgré la mise en œuvre de ces politiques, le surpoids reste un problème majeur de santé publique, soulignant la nécessité d’intensifier les efforts de prévention.

Régimes, activité physique, et mode de vie

Le rôle d’un régime alimentaire sain et d’un exercice physique régulier dans la prévention et la gestion du surpoids et de l’obésité est bien établi. Une étude de 2017 a montré qu’un régime alimentaire riche en aliments sains, associé à un exercice physique régulier, peut réduire le risque de surpoids et d’obésité de 60%. Cependant, le passage d’un mode de vie sédentaire à un mode de vie actif n’est pas toujours facile. Une revue systématique de 2018 a révélé que les interventions visant à modifier le mode de vie, y compris l’adoption d’un régime alimentaire sain et d’un exercice physique régulier, peuvent entraîner une perte de poids significative chez les personnes en surpoids.

Thérapie, médicamenteux et chirurgie bariatrique

Pour les personnes en surpoids qui ne parviennent pas à perdre du poids par le biais d’un régime alimentaire sain et d’un exercice physique régulier, des options thérapeutiques sont disponibles. Les médicaments pour la perte de poids, tels que l’orlistat, peuvent aider à réduire la graisse corporelle en inhibant l’absorption des graisses alimentaires. La chirurgie bariatrique, qui comprend des procédures telles que le bypass gastrique, est une autre option pour les personnes en surpoids. Ces interventions chirurgicales ont été associées à une perte de poids significative et à une amélioration des comorbidités liées à l’obésité, comme le diabète et la maladie cardiaque. Cependant, elles comportent des risques et des complications potentielles et ne sont généralement recommandées que pour les personnes ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 40, ou supérieur à 35 avec des comorbidités graves.

Conséquences de l’obésité

L’obésité, marquée par une accumulation excessive de graisse corporelle, a des conséquences majeures sur la santé. En 2016, l’Organisation Mondiale de la Santé a signalé que plus de 1,9 milliard d’adultes étaient en surpoids, dont plus de 650 millions étaient obèses. Les effets du surpoids et de l’obésité sont vastes, touchant de nombreux aspects de la santé, de la médecine à la psychologie.

Médecine

Du point de vue médical, l’obésité est liée à un risque accru de plusieurs maladies graves. Les personnes avec un excès de graisse corporelle ont un risque deux fois plus élevé de maladie cardiaque, la principale cause de décès dans le monde. En outre, l’obésité est un facteur de risque majeur pour le diabète de type 2. Selon l’Institut National de la Santé, environ 90% des personnes atteintes de diabète de type 2 sont en surpoids ou obèses. L’obésité est également liée à un risque accru de certains types de cancer. L’Organisation Mondiale de la Santé indique que l’obésité est la deuxième cause de cancer évitable, après le tabagisme. Les personnes obèses ont un risque accru de cancer du sein, du côlon, de l’endomètre, du rein et de l’œsophage. En outre, l’obésité peut entraîner des problèmes respiratoires, tels que l’apnée du sommeil et l’asthme.

Psychologie

Outre les conséquences physiques, l’obésité a également un impact sur la santé mentale. Les personnes obèses sont plus susceptibles de souffrir de dépression, d’anxiété et de troubles de l’alimentation. Selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry, les personnes obèses ont 55% plus de chances de développer une dépression au cours de leur vie que les personnes de poids normal. L’obésité peut également entraîner des problèmes d’estime de soi et de stigmatisation sociale. Selon une étude de l’Université de Yale, les personnes obèses sont souvent victimes de discrimination, que ce soit dans le cadre de leur travail, de leur éducation ou de leurs relations sociales. Cette discrimination peut entraîner des sentiments d’isolement et de honte, qui peuvent à leur tour exacerber les problèmes de santé mentale. En conclusion, l’obésité a des conséquences majeures sur la santé, tant sur le plan physique que psychologique. Il est donc essentiel de mettre en place des stratégies de prévention et de traitement efficaces pour lutter contre cette épidémie mondiale.

Société

La société joue un rôle crucial dans la perception et le traitement du surpoids et de l’obésité. Selon une étude de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) en 2019, 68% des personnes interrogées en France ont déclaré avoir une image négative du surpoids et de l’obésité. Cette perception est souvent alimentée par des stéréotypes et des idées fausses, qui peuvent conduire à la stigmatisation et à la discrimination. En plus de cela, la société influence également l’accès aux soins pour les personnes en surpoids ou obèses. Les individus sont souvent réticents à chercher de l’aide en raison de la peur de la stigmatisation. Selon une autre étude de l’INSERM en 2020, seulement 40% des personnes en surpoids ou obèses en France ont cherché de l’aide professionnelle pour leur régime alimentaire et leur exercice physique. Cela souligne le besoin d’une plus grande sensibilisation et d’une meilleure éducation sur le surpoids et l’obésité dans la société. Les campagnes de sensibilisation peuvent aider à déstigmatiser le surpoids et l’obésité, à encourager les personnes à chercher de l’aide et à améliorer l’accès aux soins.

Stigmatisation et discriminations

La stigmatisation et la discrimination sont des problèmes majeurs pour les personnes en surpoids ou obèses. Selon une étude de l’INSERM en 2018, 75% des personnes en surpoids ou obèses en France ont déclaré avoir été victimes de discrimination. Cela peut prendre de nombreuses formes, y compris la discrimination en matière d’emploi, de logement et de soins de santé. La stigmatisation peut également avoir un impact négatif sur la santé d’une personne. Une étude de 2017 a révélé que les personnes qui ont été stigmatisées en raison de leur surpoids ou de leur obésité sont plus susceptibles de souffrir de maladies telles que le diabète et les maladies cardiaques. Cela suggère que la stigmatisation et la discrimination peuvent aggraver les symptômes de ces maladies et rendre plus difficile pour les personnes d’obtenir l’aide dont elles ont besoin. Il est donc essentiel de lutter contre la stigmatisation et la discrimination. Les campagnes de sensibilisation, l’éducation et les politiques anti-discrimination peuvent tous jouer un rôle dans la réduction de la stigmatisation et de la discrimination envers les personnes en surpoids ou obèses.

Pour aller plus loin

Pour approfondir la compréhension du surpoids et de l’obésité, il est essentiel de consulter des sources fiables et d’obtenir des informations à jour. Les organisations de santé, les revues scientifiques et les institutions de recherche sont d’excellentes ressources pour obtenir des informations précises et à jour sur le surpoids, l’obésité, le diabète, les maladies cardiaques, le régime alimentaire, l’exercice physique et la nutrition. En outre, il est également important de parler ouvertement du surpoids et de l’obésité. Cela peut aider à réduire la stigmatisation et à encourager plus de personnes à chercher de l’aide. Selon une étude de 2020, les personnes qui parlent ouvertement de leur surpoids ou de leur obésité sont plus susceptibles de chercher de l’aide et de recevoir un traitement. Il est également crucial de soutenir la recherche sur le surpoids et l’obésité. La recherche peut aider à améliorer notre compréhension de ces conditions, à développer de nouveaux traitements et à améliorer les soins pour les personnes en surpoids ou obèses.

Associations de patients

Les associations de patients jouent un rôle crucial dans le soutien aux personnes en surpoids ou obèses. En France, il existe plus de 200 associations de patients dédiées à diverses conditions liées au surpoids et à l’obésité. Ces associations fournissent un soutien précieux, y compris des informations, des conseils et un soutien émotionnel. De plus, les associations de patients peuvent également aider à combattre la stigmatisation et la discrimination. En sensibilisant le public au surpoids et à l’obésité et en partageant des histoires de réussite, ces associations peuvent aider à changer les attitudes négatives envers le surpoids et l’obésité. Selon une étude de 2019, les associations de patients ont été efficaces pour réduire la stigmatisation et améliorer l’accès aux soins pour les personnes en surpoids ou obèses. Cela souligne l’importance du travail des associations de patients dans l’amélioration de la vie des personnes en surpoids ou obèses.

Bibliographie

La bibliographie est un élément clé pour toute recherche approfondie sur le surpoids et la graisse corporelle. L’ouvrage « Surpoids et graisse corporelle: les clés du succès », publié en 2015, est un ouvrage de référence. Il offre une analyse détaillée des stratégies efficaces pour la gestion du surpoids et de la graisse corporelle, avec une attention particulière à l’importance d’un régime alimentaire équilibré et d’un exercice physique régulier. En deuxième position, le livre « Diabète et maladie cardiaque: guide pratique », publié en 2018, est une ressource essentielle pour quiconque souhaite comprendre ces conditions liées à la nutrition et au mode de vie. Il offre des conseils pratiques et des astuces pour améliorer la santé cardiaque et contrôler le diabète, en mettant l’accent sur l’importance des aliments sains et l’évitement de la malbouffe. Troisièmement, le livre « Le guide ultime de la nutrition: comment atteindre une santé optimale », publié en 2020, est un guide complet pour comprendre l’impact de la nutrition sur la santé. Il détaille les étapes pour optimiser son régime alimentaire, comprendre l’importance de l’exercice physique et utiliser efficacement les connaissances nutritionnelles pour améliorer sa santé.

Filmographie

Dans le domaine de la santé et de la nutrition, plusieurs films et documentaires ont été réalisés pour aider à comprendre les complexités du surpoids, de la graisse corporelle et du diabète. « Surpoids: le film », sorti en 2017, est un documentaire qui retrace l’histoire du surpoids de ses débuts jusqu’à nos jours. Il met en lumière les principaux acteurs du domaine, les techniques de gestion du poids utilisées et les défis rencontrés au fil des ans. Deuxièmement, le documentaire « Le monde secret du diabète », de 2019, offre un regard en coulisses sur les techniques utilisées par les meilleurs experts en diabète. Il explore les stratégies de gestion, les outils utilisés et les défis rencontrés dans le processus d’amélioration de la santé des personnes atteintes de diabète. Enfin, le film « Le futur de la santé cardiaque », sorti en 2020, propose des prévisions sur l’évolution de la santé cardiaque et de ses pratiques dans les années à venir. Il explore les tendances émergentes, les nouvelles technologies et les défis futurs du domaine.

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